Fernand Pierre-Louis
Fernand Pierre-Louis | ||
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Naissance | Montpellier (Hérault, France) |
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Décès | (à 71 ans) Saint-Brès (Gard, France) |
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Origine | Hérault, France | |
Grade | Sous-officier de la Gendarmerie | |
Années de service | 1942 – 1970 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine Guerre d'Algérie |
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Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Ordre du Mérite militaire Médaille de la Gendarmerie nationale Médaille de la Seconde Guerre mondiale Médaille de la Résistance Médaille de la Guerre d'Indochine Médaille de la Guerre d'Algérie Médaille militaire |
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Famille | Famille Pierre-Louis | |
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Fernand Pierre-Louis, né le 6 décembre 1925 à Montpellier (Hérault, France) et mort le 19 octobre 1997 à Saint-Brès (Gard, France), est un sous-officier de la gendarmerie nationale (motard). Il entre dans la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale et participe également en tant que soldat aux guerres d'Indochine et d'Algérie. Il est médaillé militaire pour avoir servi la France.
Biographie
Fernand Pierre-Louis est issu d'une famille modeste montpelliéraine, fils de René Pierre-Louis et de Magdelaine Taccone. Son père était gendarme ; entré dans la Résistance française et par conséquent devenu déserteur de la gendarmerie, il fut recherché durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Sa mère est d'origine italienne.
Le 23 mai 1937, Fernand entre au séminaire catholique pour faire sa communion en l'église de Megève, en Haute-Savoie.
À partir de 1942, alors qu'il a 17 ans, il participe au second conflit mondial en tant que simple soldat et rejoint son père (auparavant gendarme) dans la Résistance en cachette car la gendarmerie nationale avait diffusé le nom et le prénom de Pierre-Louis René avec une photo stipulant qu'il devait être retrouvé par tous les moyens pour être fusillé.
Durant les combats, il perd un camarade de guerre à cause d'un obus. Il en subira les dommages collatéraux en en recevant un éclat dans l'épaule gauche.
À la suite de la guerre d'Indochine, il entre dans la gendarmerie nationale afin de pouvoir exercer le métier qu'il pratiquait jusque-là par nécessité et non par volonté. Il est muté en Algérie (alors encore territoire français) dans le village de Oued Athmania. C'est là qu'il rencontre Charlette Galea, sa future épouse. Il sera amené à côtoyer le général de Gaulle lors de ses déplacements en Algérie afin de fixer le sort du pays avant son indépendance. Il assurera sa garde rapprochée à chaque visite dans le pays.
Notes et références
Ouvrage
- Essai de la psychologie différentielle des races humaines, éd. La Pensée universelle, 1976, 61 p. [aperçu en ligne].
Bibliographie
- Dominique Lormier, Histoires extraordinaires de la Résistance française, Le Cherche midi, coll. « Documents », 2013, 276 p. (ISBN 978-2-7491-2198-7).
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