Mouvement national des jeunes sarkozystes
Forme juridique | Association loi de 1901 |
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But | Politique |
Zone d’influence | France, Mali, Sénégal |
Fondation | 9 Mai 2007 |
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Fondateur | Mike Borowski et Madi Seydi |
Président | Mike Borowski |
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Secrétaire général | Madi Seydi |
Trésorier | Mike Borowski |
Membres | 1100 |
Site web | jeunessarkozystes.fr |
Le Mouvement national des jeunes sarkozystes, association loi de 1901, est né en Seine-Saint-Denis en 2007, à l'initiative de Mike Borowski et de Madi Seydi[1]. Il est dissous après la défaite de Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2012[2].
Objet du mouvement
Le mouvement avait pour but de « regrouper au-delà de l'UMP et de fédérer les jeunes autour de Nicolas Sarkozy »[2].
Les coprésidents
Mike Borowski et Madi Seydi, tous deux fiancés[3], furent les assistants parlementaires du sénateur UMP Christian Demuynck[4],[3]. Madi Seydi fut également porte-parole des Jeunes Populaires et membre du cabinet ministériel d'Azouz Begag[3]. Délégué UMP de la première circonscription de Seine-Saint-Denis[5], Mike Borowski s'est présenté face au candidat désigné par l'UMP aux élections législatives de 2012, sous les couleurs du « Centre pour la France », mouvement rattaché au Mouvement démocrate de François Bayrou, ce qui lui attira de vives critiques de la part d'Éric Raoult : il nia cependant cette affiliation[6],[7].
Effectifs
L'organisation a compté plus de 1000 adhérents[2], soit « la plus importante association sarkozyste répertoriée en France » selon Mike Borowski[8]. Le Parisien indiquait en 2008 que « si les premiers adhérents viennent du 93, le mouvement des jeunes sarkozystes s'est surtout développé dans le reste de l'Ile-de-France, à Lille (Nord), à Rennes (Ile-et-Vilaine), en Vendée, en Lorraine, en Alsace, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), ainsi que dans la Drôme, avec à chaque fois la création de sections »[8].
Polémique
Suite au lancement de l'opération "Gagner de l'argent en inscrivant vos amis", qui rétribuait un euro toute personne ayant parrainé un nouvel adhérent, une petite polémique a eu lieu sur le fait qu'une association politique fasse gonfler son nombre d'inscrits en échange d'une compensation monétaire. Malgré la polémique, l'opération a connu un succès relatif puisqu'elle a permis de faire en l'espace de deux mois 200 nouvelles adhésions [9]' [10].
Mike Borowski et Madi Seydi sont également les fondateurs de « La Gauche m'a tuer »[11], site à vocation propagandiste dénonçant le fait que « la gauche n'aime pas les jeunes ». En 2013, ils intègrent tous deux, avec Christian Vanneste et Claude Reichman, le collectif « Contre-attaque » présidé par l'éditeur Jean Robin et qui « ambitionne d'incarner la « vraie droite » »[12].
Notes et références
- ↑ Les jeunes sarkozystes restent groupies, Libération, 24 avril 2010
- ↑ Revenir plus haut en : 2,0 2,1 et 2,2 Jean-Mathieu Pernin, Les jeunes sarkozystes, les jeunes giscardiens des années 2000, France Info, 10 mai 2012
- ↑ Revenir plus haut en : 3,0 3,1 et 3,2 Portrait de Madi Seydi, Jeune Afrique, 30 mars 2009
- ↑ Les jeunes de l'UMP votent dans un climat délétère, Le Monde, 21 août 2010
- ↑ Mike Borowski, délégué UMP sur la 1re circonscription, Le Parisien, 28 novembre 2008
- ↑ Le "naze", la "fiotte" et les "affreux", Le Nouvel Observateur, 23 mai 2012
- ↑ Résultats des élections législatives 2012 : Commune de Saint-Ouen
- ↑ Revenir plus haut en : 8,0 et 8,1 Les jeunes sarkozystes du 93 essaiment, Le Parisien, 29 août 2008
- ↑ Paye ton jeune sarkozyste (1 euro) sur le site lesinrocks.com
- ↑ Le site des Jeunes Sarkozystes rétribue 1 euros ses adhérents sur le site e24.fr
- ↑ Equipe de "la Gauche m'a tuer", site officiel
- ↑ Jean Robin, Christian Vanneste, Mike Borowski : tiercé gagnant à la droite de la droite !, StreetPress, 20 juin 2013
Article publié sur Wikimonde Plus
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