Observatoire pour les droits des citoyens itinérants
Forme juridique | Association loi de 1901 |
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Zone d’influence |
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Fondation | 2019 |
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Fondateur | Collectif national des associations de citoyens itinérants |
Siège | 21, rue Voltaire, 11e arrondissement de Paris |
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Président | Renardo Lorier |
Trésorier | Jean-Marie Fardeau |
Administrateurs |
Mickaël Guérin Omero Marrongiu Perra |
Site web | odci.fr |
L'Observatoire pour les droits des citoyens itinérants (ODCI) est une association loi de 1901 française à but non lucratif créée en 2019[1] par des voyageurs membres du Collectif national des associations de citoyens itinérants (CNACI). Son siège se situe à Paris, rue Voltaire.
L'association est dirigée par des voyageurs pour défendre les droits des voyageurs itinérants et les soutenir dans le développement de leur capacité d’action.
Objectifs
L'association s'est définie plusieurs objectifs[2] :
- promouvoir les droits et favoriser l’égalité d’accès au logement et à l’habitat adapté des citoyens itinérants ;
- soutenir les citoyens itinérants dans leurs actions visant à s'approprier et à faire valoir leurs droits ;
- développer la montée en puissance du pouvoir politique des citoyens itinérants ;
- mettre à disposition des acteurs du monde de voyage des outils pour promouvoir les réformes nécessaires et mettre fin aux pratiques abusives et discriminatoires les concernant au niveau du droit et des politiques sur le plan local, régional et national.
Conseil d'orientation
Le conseil d'orientation est composé de voyageurs et de membres issus d'organisations de la société civile.
Sa composition est la suivante ()[3] :
- Renardo Lorier, président ;
- Jean-Marie Fardeau, trésorier ;
- Mickaël Guérin et Omero Marongiu-Perria, administrateurs.
Actions
L'ODCI rassemble des preuves afin de démontrer d'éventuels abus contre les voyageurs itinérants, en particulier en matière de logement et d’habitat, puis, le cas échéant et lorsque cela est nécessaire, mène des actions contre les autorités locales responsables de ces situations.
Rapport de septembre 2021
Dans son premier rapport, intitulé L'exclusion sans fin, publié le [4], et repris par Le Parisien, l'ODCI dénonce « l'abandon de familles entières dans des logements indignes, derrière des grillages, à côté de déchetteries ». Selon elle, les gens du voyage subissent une « exclusion » et ont des conditions de vie « indignes ». En s'appuyant sur les travaux du juriste William Acker, l'ODCI estime « que sur environ 1 000 aires d’accueil recensées, 80 % sont éloignées des zones d’habitation et 60 % sont situées à proximité directe d’installations polluantes ou nuisibles »[5].
Hasard du calendrier, le président Emmanuel Macron, à l'occasion d'un déplacement à Roubaix le afin de prononcer le discours de clôture du Beauvau de la sécurité, a évoqué le sujet des gens du voyage en promettant la mise en place d'amendes pénales forfaitaires pour « occupation illicite de certains terrains par des gens du voyage »[6].
Références
- ↑ « Journal officiel des associations », sur www.journal-officiel.gouv.fr, (consulté le )
- ↑ « Les missions de l'observatoire », sur odci.fr (consulté le )
- ↑ « Le conseil d’orientation », sur odci.fr (consulté le )
- ↑ ODCI, « L’exclusion sans fin – Droit au logement des Voyageurs », sur odci.fr, (consulté le )
- ↑ « Pollution, exclusion... un rapport dénonce les conditions de vie «indignes» des gens du voyage en France », sur www.leparisien.fr, (consulté le )
- ↑ « Contrôle des forces de l'ordre, plaintes en ligne, amendes forfaitaires... Ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron sur la sécurité », sur www.francetvinfo.fr, (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
Article publié sur Wikimonde Plus
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