Jean-François Guille
Jean-François Guille, né au XIXe siècle et mort au XIXe siècle, est un homme politique français, originaire du département du Loiret, beau-frère du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Biographie
Famille
Jean-François Guille est originaire d'une famille de notaires de Meung-sur-Loire. En février 1850, il épouse Léonie Ramel, sœur de Delphine Ramel, de cette union naitre un fils[Note 1].
En 1853, il achète avec son nouveau beau-frère, Jean-Auguste-Dominique Ingres, une maison en bord de Loire appelée « Maison du change »[Note 2].
Carrière politique
Maire de Meung-sur-Loire
Il est maire de Meung-sur-Loire pour un mandat de 1870 à 1876.
Le , le train de Paris entre en gare de Meung-sur-Loire. Les membres du conseil municipal attendent sur le quai en tenue d'apparat. La bonne société magdunoise est présente et la foule se presse pour féliciter Ingres, le célèbre peintre, magdunois d'adoption, qui vient d'être fait sénateur d'Empire par Napoléon III.
Conseiller général du Loiret
Il est élu conseiller général du Loiret de 1871 à 1876. Il est nommé secrétaire de la commission départementale pour 1874-1875. Il démissionne de ses fonctions en 1876.
Faits de notoriété
Il propose de créer des associations syndicales libres[Quoi ?] dans chaque commune possédant un vignoble.
Pour approfondir
Bibliographie
- Délibérations du Conseil Général du Loiret (1871-1875)
- Christian Jamet, Monsieur Ingres et Magdeleine, 2004
- Étienne Moreau-Nélaton, Mémorial de famille, 1918
- Hans Naef, Die Bildniszeichnugnen von J.-A.-D. Ingres
- Daniel Ternois, Lettres d'Ingres à Marcotte d'Argenteuil, Société de l'Histoire de l'Art Français, 2001
- Archives Familles Panckoucke et Marcotte de Quivières
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- ↑ Son fils, Fernand Guille, auteur en 1875 de Des preuves de la filiation légitime. Des questions préjudicielles, sera l'exécuteur testamentaire de sa tante, Madame Ingres née Delphine Ramel.
- ↑ Dans la « Maison du change », Jean-Auguste-Dominique Ingres installe son atelier pour y passer tous ses étés jusqu'à sa mort. Il est séduit par la cité ligérienne et écrit qu'il « goûte à Meung un bonheur parfait de tranquillité et de bonne famille ». Chaque année, jusqu'à sa mort en 1867,il y séjourne de juin à la Toussaint. Il aménage son atelier au premier étage de la demeure où il poursuit sa carrière de portraitiste et achève de nombreux tableaux dont les célèbres Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII, l'apothéose d'Homère ou la Vierge couronnée.
Références
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